décembre 14, 2023

2024 dans une boule de cristal

Les bouleversements post-covid, la crise énergétique et celle du logement ont changé la donne pour les employeurs. De nouvelles préoccupations ont vu le jour, ou plutôt se sont renforcées : le besoin de trouver du sens dans son activité professionnelle et celui de pouvoir concilier vie professionnelle et vie privée.

A cela s’ajoutent des contraintes « logistiques » et financières avec la crise du logement et celle de l’énergie qui nous rappellent que l’espace et le temps existent encore et que la digitalisation ne peut pas nous libérer totalement des lois de la physique. Seuls les cosmonautes ont ce privilège, mais ils sont privés de télétravail.

Bref, l’attraction est universelle mais l’attractivité ne tombe pas du ciel. Elle se travaille et s’entretient chaque jour. Et pour ceux qui l’auraient négligée, l’atterrissage risque d’être brutal.

D’après plusieurs oracles que nous avons consultés, attirer et retenir les talents sera un enjeu majeur en 2024.

La plupart des prévisions pour l’an prochain évoquent le travail hybride comme facteur permettant de renforcer son attractivité. Le relèvement des plafonds du télétravail devrait faciliter les choses. Selon le cabinet de conseil Mercer, les politiques visant à ramener les employés au bureau ont eu peu de succès. Il faut en tirer les conclusions et réfléchir à des modalités de travail flexibles tant pour les employés que pour les employeurs, plaide Mercer

Pour relever ce défi, point de recette miracle mais un ingrédient indispensable : la culture. En effet, dans une perspective de renforcement de la flexibilité et du travail hybride, un problème d’équité se pose inévitablement envers les travailleurs de « 1ère ligne » qui n’ont pas la possibilité d’aménager leur lieu et leur temps de travail. Il faudra donc développer une proposition de valeur cohérente et équitable aux employés, pour bâtir une culture basée sur la confiance. Investir dans la culture d’entreprise est également un bon moyen de réduire les risques liés à des comportements problématiques. A méditer, alors que la législation contre le harcèlement vient d’être renforcée et que les exigences en matière de responsabilité sociale des entreprises et de diversité se font de plus en plus pressantes. Enfin, le développement d’une culture d’entreprise cohérente permet renforcer l’engagement des collaborateurs, meilleur gage d’une performance optimale.

Dans le même ordre d’idée, les politiques de primes et avantages devront être revues à l’aune des nouvelles aspirations des employés dans le souci de renforcer la rétention des talents, tout en veillant au « gender equity ». Ici aussi, pas de recette magique, mais un ingrédient puissant : les sessions de calibration.

Enfin, lorsque le recrutement devient compliqué, le développement des compétences en interne prend une importance majeure. Le dernier rapport du Forum économique mondial sur l’avenir de l’emploi prévoit que 83 millions d’emplois seront supprimés d’ici 2027 et que 69 millions de nouveaux emplois seront créés. Cela accélérera également la nécessité d’orienter le développement des compétences. Or, il apparaît qu’à peine la moitié des responsables RH connaissent les les compétences de leur organisation. Il est donc urgent de combler cette lacune pour espérer pouvoir gérer et faire progresser efficacement les compétences des employés. Ceci requiert une réflexion stratégique pour élaborer un véritable plan de formation et de développement, en phase avec les objectifs business.

Enfin, si vous estimez qu’une boule de cristal n’est pas suffisamment fiable pour aborder les défis RH de 2024, faites appel à un consultant RH VISTIM qui pourra vous aider à mettre en place une stratégie sur-mesure et des solutions pratiques efficaces pour le bien être de vos employés et de votre business.

 

 

 

 

 

 

 

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